Ecole de terrain de fin d’année pour les Licences 3eme année en sciences de la Terre de l’Université de Dijon (Jura-Maconnais-Mont-Blanc). Au programme : études géomorphologiques, environnementales, sédimentologiques et tectoniques.
Maitre de Conférence – Université de Bourgogne – laboratoire Biogéosciences CNRS
Ecole de terrain de fin d’année pour les Licences 3eme année en sciences de la Terre de l’Université de Dijon (Jura-Maconnais-Mont-Blanc). Au programme : études géomorphologiques, environnementales, sédimentologiques et tectoniques.
Patrick de Wever (Auteur), Jean-François Buoncristiani (Auteur) –
DUNOD Beau livre (broché)
Edition 2015
Résumé : Des premiers temps géologiques à la naissance de l’être humain, cette histoire de la terre illustrée raconte 200 événements qui jalonnent l’évolution étonnante de notre planète.
Novembre 2015 – Ecole de terrain de sédimentologie pour les Licences 3eme année en sciences de la Terre de Dijon. Au programme sédimentologie de faciès dans différents environnements continentaux : fluviatiles, glaciaire entre la Côte d’Or et le Jura.
Invité dans l’émission CQFD de Lucile Solari et Stéphane Gabioud sur RTS suisse, la première
Synopsis :
À cheval sur la France, l’Italie et la Suisse, le massif du Mont Blanc s’est formé il y a 240 millions d’années. Grand comme quatre fois Paris, il s’étend sur 400 km2. Son sommet, le plus haut d’Europe occidentale, culmine à 4 810 mètres. Trois scientifiques entament son ascension : Martine Rebetez, climatologue suisse, Étienne Klein, philosophe et physicien au Commissariat à l’énergie atomique, et Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue. Progressant en deux cordées, ils sont accompagnés par Jean-Franck Charlet et François-Régis Thévenet, guides de haute montagne, ainsi que par le physiologiste Hugo Nespoulet.
Voyage aux origines de la Terre
Leur aventure commence par deux jours d’acclimatation à la haute montagne : l’altitude met en effet les organismes à rude épreuve. Périlleuse, l’ascension va mener certains d’entre eux de la mer de Glace jusqu’au sommet du mont Blanc. Au fil de leur éprouvante course, entre rocailles lunaires et crêtes immaculées, l’histoire de la formation du massif et son évolution se révèlent grâce aux éclairages de spécialistes intervenant dans des disciplines aussi variées que la géologie, la paléontologie, la géomorphologie, la glaciologie, la géophysique, la botanique et l’écologie. Ces scientifiques ne cachent pas leurs inquiétudes. Le réchauffement climatique fragilise l’ensemble des écosystèmes du massif. Au cours du XXe siècle, la température moyenne y a augmenté de 1,5 °C, soit trois fois plus qu’à l’échelle planétaire. Si elle augmentait de 3 °C, la surface englacée des Alpes pourrait diminuer de 80 %…
Samedi 25 avril 2015 un nouveau séisme dévastateur a frappé le Népal, ses montagnes et sa capitale, Katmandu. De magnitude 7,8 ce séisme dont l’épicentre situé à environ 80 km au nord-ouest de Katmandou, n’est hélas pas le premier à toucher durement cette terre. En 1505 et plus récemment en 1934, la vallée de Katmandou a connu des séismes de magnitude 8. Tous ont la même genèse : la tectonique des plaques.
Le méga-chevauchement himalayen
A l’origine du séisme, la naissance de la chaine de l’Himalaya il y un plus de 56 millions d’années. Né de la collision entre l’Inde et l’Eurasie le célèbre sommet abrite une grande zone de contact que l’on appelle le méga-chevauchement Himalayen. Aujourd’hui, l’Inde s’enfonce doucement, comme un coin sous l’Eurasie, a une vitesse d’environs 2 cm par an, suivant une grande zone de contact qui n’est autre que le méga-chevauchement Himalayen. C’est sur cette zone de contact située à environs 15 kms de profondeur que le séisme du 25 avril 2015 s’est produit. Progressivement, l’énergie liée au déplacement entre l’inde et l’Eurasie s’est accumulée sur cette faille, puis lorsque la faille a cédé, on a assisté à la libération de toute l’énergie accumulée année après année sous la forme d’un séisme. Les jours suivants le séisme, la terre a continué de trembler et de nombreux autres séismes, de forte magnitude pour certains (6,6 et 6,7), ont été enregistrés dans un rectangle d’environ 150 km de long sur 50 km de largeur. Dans une première approche, cette zone peut être considérée comme représentant la partie de la faille qui s’est cassée.
Et demain ?
Sur tout le front des montagnes de l’Himalaya, on retrouve ce méga-chevauchement et durant le dernier millier d’années, une quinzaine de séismes majeurs se sont produits. Ainsi la partie de méga-chevauchement où a eu lieu le séisme du 25 avril 2015 avait déjà en partie connu le même évènement en 1833, avec un séisme de magnitude 7.6. L’étude approfondie de tous ces tremblements de terre, de leurs chronologies et de leurs positions, semble montrer que toute l’énergie emmagasinée entre chaque séisme n’est pas totalement libéré après chaque grand séisme. Mais tous les chercheurs ne sont pas d’accord sur ce modèle. C’ est pourquoi ils continuent d’acquérir des données sur le terrain afin de tester d’autres modèles. Alors demain, faut-il s’attendre à de nouveau séismes de grande ampleur ? Ce qui est certain, c’est que plus à l’ouest, au cachemire indien, le dernier grand séisme remonte a 500 ans. Que se passera t-il lorsque l’énergie accumulée sur plus d’un demi siècle le long du méga-chevauchement himalayen se libérera ?
Plus d’infos :
Sortie du papier portant sur l’étude micro à macro-échelle des réseaux de injectite dans le bassin vocontien (France) et des implications pour l’écoulement des fluide
Publication du papier sur l’utilisation de la LIBS afin de déterminer les roches volcanique en Islande.

This study evaluates the potentialities of a lab-made pLIBS (portable Laser-Induced Breakdown Spectroscopy) to sort volcanic rocks belonging to various magmatic series. An in-situ chemical analysis of 19 atomic lines, including Al, Ba, Ca, Cr, Cu, Fe, Mg, Mn, Na, Si, Sr and Ti, from 21 sampled rocks was performed during a field exploration in Iceland. Iceland was chosen both for the various typologies of volcanic rocks and the rugged conditions in the field in order to test the sturdiness of the pLIPS. Elemental compositions were also measured using laboratory ICP-AES measurements on the same samples. Based on these latter results, which can be used to identify three different groups of volcanic rocks, a classification model was built in order to sort pLIBS data and to categorize unknown samples. Using a reliable statistical scheme applied to LIBS compositional data, the classification capability of the pLIBS system is clearly demonstrated (90–100% success rate). Although this prototype does not provide quantitative measurements, its use should be of particular interest for future geological field investigations.