Did the Mont-Blanc Glaciers Shrink Before?

Mission Talèfre 2016Global warming is currently responsible for a spectacular drop in glacier surface area in the Mont-Blanc massif. Yet researchers suspect that since the last ice age, there have been periods during which these areas may have been even smaller. They collected rock samples to assess and date these periods of glacier shrinkage.

Un diaporama en ligne sur CNRSNews sur l’ANR VIP Mont-Blanc

En anglais

En Francais

Un Portfolio de 3 pages dans le Journal du CNRS N°289 été 2017

Portfolio

 

Conférence Invitée : OBSERVATOIRE MIDI-PYRÉNÉES

EROSION ET TRANSFERT DE SÉDIMENTS PAR LES GLACIERS

  • SOIRÉE 16 JAN 2017 – 20H00 (Salle du Sénéchal 17 rue Rémusat  Toulouse)
  • GRAND SÉMINAIRE 17 JAN 2017 – 11H00  (Salle Coriolis  Observatoire Midi-Pyrénées Toulouse)
Mission Talèfre 2016

La modification du relief des chaines de montagnes est le résultat d’interactions entre tectonique, climat et érosion. Dans cette boucle sans fin, le rôle des glaciers est connu depuis longtemps. Grâce a des études récentes sur les glaciers alpins, les processus, les vitesses et les facteurs contrôlant l’érosion glaciaire commencent à être mieux compris. Les implications sont importantes, permettant d’estimer l’évolution de l’érosion glaciaire avec le   réchauffement climatique et son impact sur les montagnes.

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La vidéo de la conférence 

Sujets Master 1 – 2016-2017

Sujet 1 : Modélisation des flux hydrologique et sédimentaires du glacier des Bossons

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Les relations entre érosion glaciaire et retrait des glaciers sont contrôlées par le réchauffement climatique actuel. Entre 2013 et 2016, le front du glacier des Bossons (Mont-blanc) à été considérablement modifié. Dans ce travail, nous proposons de déterminer les bilans sédimentaires (particulaires et dissout) entre 2013 et 2016. Puis de tester les paramètres utilisés dans le modèle hydrologique GSM SOCONT (coefficient, et surfaces des bassin versant) sur le torrent des Bossons et Crosette

Méthodes

  • Déterminer à l’échelle instantanée, journalière, mensuelle et annuelle le flux sédimentaire et sa variabilité
  • comparaison du flux sédimentaire entre la station Crosette et des Bossons
  • Effectuer une modélisation des débits 2015 et 2016 en utilisant les paramètres déjà calibrés pour le modèle GSM SOCONT.
  • A partir des données de débit mesurés sur les torrent des Bossons et de Crosette effectuées la comparaison entre modèle et observations
  • Analyser la robustesse des paramètres du modèle hydrologique

Projet de recherche : ANR VIP Mont Blanc

Encadrement : JF Buoncristiani et B Pohl (Biogéosciences Dijon), JL Mugnier (IsTerre Chambery)

Sujet master 1 : Enregistrement des tsunamis au Groenland

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Le glacier Eqip Sermia, Ouest Groenland présente un front marin. Les chutes de sérac au front de ce glacier engendre des tsunamis importants dont la fréquence est fonction des vitesses d’écoulement du glacier.

A partir de sédiments échantillonnés dans les dépôts laissés par les derniers tsunamis, il s’agira de tester les modalités d’enregistrement des tsunamis à travers une analyse morphoscopique des quartzs.

  • Caractériser les dépôts sableux de tsunami au MEB par des indices morphométriques
  • Décrire les structures observées sur les grains de quartz
  • Comparer aux structures décrire dans la littérature

 

Encadrement : JF Buoncristiani, F Monna et Luc Moreau

 

 

 

Mission Talère 2016

Le Mont-blanc a t-il toujours connu autant de glaciers?

Suite au réchauffement climatique les glaciers du massif du mont-blanc sont en forte diminution. Mais depuis la fin de dernière grande glaciation, il y a environ 10 000 ans, les glaciers du massif du Mont Blanc ont-t-il été fréquemment moins important qu’aujourd’hui ?

Wiley Award winner for the best paper published in ESPL 2015:

guillon et la 2015

 

Notre article : « Improved discrimination of subglacial and periglacial erosion using 10Be concentration measurements in subglacial and supraglacial sediment load of the Bossons glacier (Mont Blanc massif, France) » à été selectionné par l’éditeur de Earth Surface Processes and Landforms en 2016 et à gagné le prix du meilleur article publié en 2015

The citation provided by Cheif Editor Stuart Lane read: “In a year where it was difficult to decide between four outstanding papers, from across the spectrum of geomorphology, the paper by Guillon et al. stood out because of the way in which it combined thoughtful field data collection, careful and rigorous experimental design, and insightful analysis to address a question of longstanding importance: what is the relative importance of subglacial and periglacial erosion in high mountain basins.”

 

Ecole de Terrain L3 Sciences de la Terre Mai 2016

Ecole de terrain de fin d’année pour les Licences 3eme année en sciences de la Terre de l’Université de Dijon (Jura-Maconnais-Mont-Blanc). Au programme : études géomorphologiques, environnementales, sédimentologiques et tectoniques.

 

Film : OBJECTIF MONT BLANC

OBJECTIF MONT BLANC – Sur les traces d’un géant

GPS au mont blanc-18Participation au film et conseiller scientifique

Synopsis :

À cheval sur la France, l’Italie et la Suisse, le massif du Mont Blanc s’est formé il y a 240 millions d’années. Grand comme quatre fois Paris, il s’étend sur 400 km2. Son sommet, le plus haut d’Europe occidentale, culmine à 4 810 mètres. Trois scientifiques entament son ascension : Martine Rebetez, climatologue suisse, Étienne Klein, philosophe et physicien au Commissariat à l’énergie atomique, et Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue. Progressant en deux cordées, ils sont accompagnés par Jean-Franck Charlet et François-Régis Thévenet, guides de haute montagne, ainsi que par le physiologiste Hugo Nespoulet.

Voyage aux origines de la Terre

Leur aventure commence par deux jours d’acclimatation à la haute montagne : l’altitude met en effet les organismes à rude épreuve. Périlleuse, l’ascension va mener certains d’entre eux de la mer de Glace jusqu’au sommet du mont Blanc. Au fil de leur éprouvante course, entre rocailles lunaires et crêtes immaculées, l’histoire de la formation du massif et son évolution se révèlent grâce aux éclairages de spécialistes intervenant dans des disciplines aussi variées que la géologie, la paléontologie, la géomorphologie, la glaciologie, la géophysique, la botanique et l’écologie. Ces scientifiques ne cachent pas leurs inquiétudes. Le réchauffement climatique fragilise l’ensemble des écosystèmes du massif. Au cours du XXe siècle, la température moyenne y a augmenté de 1,5 °C, soit trois fois plus qu’à l’échelle planétaire. Si elle augmentait de 3 °C, la surface englacée des Alpes pourrait diminuer de 80 %…

Diffusion sur Arte du film le samedi 04 juillet à 20h45 (94 min)

Ecole de Terrain L3 Sciences de la Terre Avril 2015

Ecole de terrain de fin d’année pour les Licences 3eme année en sciences de la Terre de l’Université de Dijon (Morvan-Jura-Mont-Blanc). Au programme : études géomorphologiques, environnementales, sédimentologiques et tectoniques.

 

Mont blanc : A quelle vitesse s’élève le sommet ?

Chamonix / Mont-Blanc/20 Juin 2014.

Jean-Francois Buoncristiani (Université de Bourgone-CNRS Biogéosciences) et Jean-Louis Mugnier (CNRS IsTERRE Grenoble) ont installés la première mesure GPS sur les rochers qui affleurement sous le sommet du Mont-Blanc. Cette première mesure, effectuée sur les rochers situés une cinquantaine de mètre sous le sommet du Mont-Blanc permettra de connaître la vitesse à laquelle le mont-blanc s’élève. Ce point devra être a nouveau mesuré dans plusieurs années afin de connaître le déplacement du sommet, les mouvements recherché étant de l’ordre du millimètre.